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Une multitude de populations regroupées dans les villes

 

 

Une multitude de populations
regroupées dans les villes

 

 

Le choix des villes de Sarajevo et de Mitrovica est intéressant d'un point de vue méthodologique, dans la mesure où ces deux villes regroupent des populations diverses tant dans leurs ethnies que dans leurs religions, voire même dans leurs langues. Néanmoins, le rapport des populations les unes avec les autres suit des évolutions très différentes dans chacune de ces deux villes. En effet, ces villes sont le reflet des enjeux respectifs de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo, puisqu'elles mélangent les diverses populations majoritaires qui s'affrontent sur le territoire, ainsi que les petites minorités qui subissent les exactions des autres communautés. Ces deux villes ont, également, subi, pendant les conflits, de profondes modifications dans la répartition de la population, et par conséquent des  brusques changements dans les faits démographiques et culturels. Dans les deux cas, le multiethnisme urbain – qu'il soit vécu ou contraint – a été fortement remis en cause par les conflits opposant les communautés jusqu'à aboutir à une nouvelle donne dans la géographie des populations au sein du milieu urbain ex-yougoslave, désormais marquée par une partition territoriale nette.

 

 

 

La population de la ville de Mitrovica

 

La ville de Mitrovica est une synthèse des problématiques liées à la répartition de la population dans la province du Kosovo. En effet, elle est composée d'une majorité albanaise, d'une forte minorité serbe et de nombreuses petites minorités. C'est ainsi que Mitrovica est aujourd'hui la ville-bastion des derniers Serbes du Kosovo. C'est la dernière ville divisée du Kosovo, avec ses quartiers à l'urbanisme post-communiste au nord peuplés en grande partie de Serbes face aux quartiers hérités de l'empire ottoman majoritairement peuplés d'Albanais au sud. Le relief, l'hydrologie, l'urbanisation, tous les éléments de la ville se mêlent pour créer des quartiers qui s'opposent dans leur composition ethnique. Ainsi, la coupure de la rivière Ibar entre les deux quartiers marque une frontière, non seulement pour la ville de Mitrovica, mais aussi à l'échelle de toute la province, entre les deux communautés serbe et albanaise.

 

 

 

A l’image de la dichotomie zone de peuplement serbe au nord/albanaise au sud existant à l’échelle de la province du Kosovo, le quartier albanais est le plus important, tant par sa superficie que par sa population. En effet, selon les estimations du rapport de l'ESI [1] pour l'année 2003, la ville de Mitrovica est composée de 80 264 habitants (tableau n°2). Mitrovica sud est composée de 65 912 habitants, dont 65 012 Albanais. En 2003, seulement 300 Serbes habitent les quartiers sud de la ville. Les petites minorités (Bosniaques [2], Roms [3], Gorans [4], Croates [5]…) ne représentent que 600 personnes. C'est pourquoi, on peut dire que la partie de Mitrovica sud est aujourd'hui pratiquement exclusivement albanaise. C'était un phénomène déjà très marqué avant le conflit, mais ce dernier l'a accentué à l'extrême, dans la mesure où presque tous les Serbes vivant à Mitrovica sud, autour de l’église orthodoxe, ont déménagé pour se rendre dans les quartiers du nord de la ville. Les Serbes ne se regroupent plus que dans un micro-quartier, dans le centre des quartiers albanais, à proximité du complexe industrialo-minier de Trepca et des grands axes routiers menant au nord de la ville. A Mitrovica nord, on assiste au phénomène inverse. Ici, c'est la communauté serbe qui est grandement majoritaire : sur 16 352 habitants, les Serbes représentent 13 402 personnes. Les Albanais sont au nombre 2 100, et les petites communautés regroupent 850 personnes. Le nord de Mitrovica a connu le même processus que le sud de la ville, dans le sens inverse. En effet, les Albanais qui vivaient à Mitrovica nord, en plein cœur des quartiers serbes, se sont massivement déplacés vers le sud de la ville à partir de 1998. Ils sont désormais regroupés dans les Trois Tours [6] ou dans le quartier Petite Bosnie, seul quartier réellement multiethnique du Kosovo [7]. C'est pourquoi, la ville de Mitrovica, qui n'a jamais pu être considérée comme réellement multiethnique dans la mesure où elle ne brassait pas les populations dans les mêmes quartiers, est devenue, avec le conflit, un symbole de plus en plus fort de la différentiation spatiale et de l'opposition idéologique des populations albanaise et serbe dans la province du Kosovo.

 

 

Tableau n°2 :

Répartition des communautés à Mitrovica

(nombre d'habitants)

 

 

Mitrovica

sud

Mitrovica

nord

Total

Albanais

62 012

2 100

64 112

Serbes

300

13 402

13 702

petites minorités (Roms, Bosniaques, Gorans…)

600

850

1 450

Total

62 912

16 352

80 264

 

 

Source : European Stability Initiative (ESI), 2004, A post-industrial

future ? Economy and society in Mitrovica and Zvecan, p. 2.

 

 

 

 

 

La population de la ville de Sarajevo

 

La composition et la répartition de la population dans la ville de Sarajevo sont, elles aussi, issues de la longue histoire de la ville. Néanmoins, les bouleversements survenus lors du conflit ont été beaucoup plus marqués que dans la ville de Mitrovica. En effet, avant de subir un siège de quatre ans, Sarajevo était une ville multiethnique et multiculturelle où les populations se mélangeaient dans les mêmes quartiers : c'est ainsi que "la ville dépeignait bien l'enchevêtrement ethnique de la Yougoslavie. Centre intellectuel fécond et réussite d'un certain yougoslavisme, Sarajevo représentait jusqu'en 1990 le plus bel exemple de cohabitation ethnique et confessionnelle de tous les Balkans" [8]. Le cosmopolitisme de cette ville se traduisait par deux faits de société très importants : tout d'abord, les populations ne se regroupaient pas par quartiers distincts mais se mêlaient les unes aux autres dans les mêmes quartiers ; d'autre part, les mariages mixtes – c'est-à-dire entre populations d'ethnies et de religions différentes étaient fréquents dans la ville de Sarajevo. C'est pourquoi, il est particulièrement difficile, pour un chercheur voulant respecter la réalité du terrain, de cartographier la répartition ethnique de la ville de Sarajevo avant le conflit, dans la mesure où la ville était issue d'un mélange des communautés entre elles, et non pas – comme dans le cas de Mitrovica – d'une cohabitation mutuelle entre deux communautés principales qui ne se sont pas mêlées. Il n'existe pas, dans la ville avant conflit, de quartiers communautaires, et règne même un pluriculturalisme au sein de toutes les familles du fait des mariages mixtes : "Sarajevo, une ville unie. Il en a toujours été ainsi depuis que cette ville existe, depuis que ces gens l'habitent" [9]. Avant le début du confit, la répartition de la population dans la ville de Sarajevo est organisée selon le "komsiluk", c'est-à-dire le bon voisinage : "le terme «komsiluk», d'origine turque (komsuluk signifie «voisinage»), désigne les relations de voisinage dans leur ensemble. Dans le contexte pluricommunautaire bosniaque, il a toutefois une double connotation, étant utilisé de façon privilégiée pour désigner les bonnes relations entre voisins appartenant à des communautés différentes. Le komsiluk désigne donc, en Bosnie-Herzégovine, le système de coexistence quotidienne entre les différentes communautés. Celui-ci s'exprime essentiellement dans le travail ou la vie quotidienne, l'invitation à la célébration des cérémonies religieuses et l'association aux événements de la vie familiale. Dans ces trois domaines, il obéit à des règles strictes de respect et de réciprocité. Le komsiluk est souvent symbolisé par ce café sucré qui, autour d'une table et dans des fidzan (fines tasses de porcelaine sans anse), se boit entre komsije" [10]. Avant la guerre, la ville comptait "49% de Bosniaques, 33% de Serbes, 7% de Croates et 11% de Yougoslaves" [11], selon les déclarations des habitants au recensement de 1991. Les différentes populations étaient réparties de façon homogène dans l'ensemble de la ville.

 

Le siège de Sarajevo a perturbé durablement les équilibres démographiques de la ville. En effet, les zones tenues par les Serbes ont été "purifiées" ethniquement pendant le conflit, c'est-à-dire vider de leurs populations non serbes et remplacer par des réfugiés venant du sud de la ligne de front. C'est pourquoi, une véritable frontière ethnique s'est créée dans la ville de Sarajevo, séparant d'une part des quartiers serbes, et d'autre part des quartiers bosniaques et croates. La ligne de front n'a pas été une simple limite entre des combattants de parties diverses, elle a formé une délimitation vécue dans la ville de Sarajevo. Les habitants ont ressenti l'effet de frontière au sein de leur ville. Des flux de population ont modifié la répartition communautaire de part et d'autre de cette ligne de front, du fait de l’arrivée de soldats serbes dans des quartiers tenus par la force. C'est ainsi que sont apparus des quartiers ethniques dans la ville de Sarajevo. Par conséquent, le siège de Sarajevo regroupait les populations, plus que jamais, autour de l'entraide de bon voisinage, jusqu'à l'intrusion de troupes serbes dans la ville, et leur occupation de certains quartiers à des fins d' "homogénéisation" ethnique.

 

La fin du conflit a marqué une nouvelle étape dans les transformations démographiques de Sarajevo. En effet, cette ville a été l'un des enjeux lors de la négociation des accords de paix, du fait des modifications de la répartition ethnique pendant le siège : "lors des Accords de Dayton, Alija Izetbegović obtint la rétrocession des quartiers et des faubourgs de la capitale occupés par les forces serbes. […] Les forces serbes se replièrent vers la bourgade de Pale, proclamée capitale de la République serbe et rebaptisée dès le début de la guerre «Sarajevo serbe». La population civile serbe quitta massivement les quartiers restitués aux Musulmans bosniaques" [12]. C'est pourquoi, de nouveaux mouvements de population ont perturbé les équilibres démographiques de la ville. Ainsi, au moment où le siège a été levé, les habitants serbes et croates de la ville ont pu la fuir, pour regagner des villes où leur communauté est majoritaire, ou même quitter la Bosnie-Herzégovine. Les populations qui, auparavant, se mélangeaient sans porter d'attention à l'appartenance confessionnelle et ethnique, se sont déchirées. Le paysage humain de la ville de Sarajevo a, par conséquent, été totalement modifié par les quatre années de siège.

 

La ville a été réunifiée. Néanmoins, elle est marquée par les changements démographiques survenus pendant la guerre et amplifiés par de nouveaux phénomènes. Comme dans le cas de Mitrovica, la population urbaine de Sarajevo a profondément été modifiée par l'arrivée massive de ruraux pour deux raisons principales : d'une part, l'exode rural amplifié par les dégâts économiques dus au conflit dans les campagnes ; d'autre part, l'arrivée dans la ville de déplacés ou d'anciens réfugiés qui n'étaient pas Sarajéviens, mais fuyant la pauvreté des campagnes sont venus s'installer dans la ville à leurs retours. C'est pourquoi, les caractéristiques démographiques de la population de Sarajevo ont profondément et durablement été modifiées le temps du siège de la ville (tableau n°3). De nouveaux équilibres ont été créés au point de transformer totalement le paysage humain de la ville : Sarajevo est désormais marquée par "une tendance générale à une «bosniaquisation»" [13], très éloignée de l'ancien esprit de komsiluk.

 

 

 

Tableau n°3 :

Evolution de la répartition des communautés

à Sarajevo entre 1991 et 1997

(nombre d'habitants et pourcentages)

 

 

Municipalités

Bosniaques

Croates

Serbes

Autres

Total

Centar

39 761

57 452

+ 44 %

5 428

2 849

- 48 %

16 631

2 611

- 84 %

17 466

1 326

- 92 %

79 286

64 238

- 19 %

Stari Grad

39 390

37 524

- 5 %

1 121

816

- 27 %

3 960

2 343

- 41 %

5 046

1 279

- 75 %

49 517

41 962

- 15 %

Novo Sarajevo

33 489

52 416

+ 57 %

8 764

6 048

- 31 %

29 295

4 032

- 86 %

19 344

4 704

- 76 %

90 892

67 200

- 26 %

Novi Grad

69 080

80 160

+ 16 %

8 871

3 898

- 56 %

37 230

3 560

- 90 %

20 552

3 447

- 83 %

135 733

91 065

- 33 %

Vogosca

12 499

16 426

+ 31 %

1 071

306

- 71 %

8 813

466

- 95 %

2 264

74

- 97 %

24 647

17 274

- 30 %

Ilidza

28 312

33 845

+ 20 %

6 849

3 714

- 46 %

19 467

2 484

- 87 %

6 335

37

- 99 %

60 963

40 080

- 34 %

Hadzici

15 392

18 217

+ 18 %

746

284

- 62 %

6 362

335

- 95 %

1 700

26

- 98 %

24 200

18 862

- 22 %

Trnovo

2 643

740

- 72 %

0

0

501

0

- 100 %

44

0

- 100 %

3 188

740

- 77 %

Ilijas

10 440

12 032

+ 15 %

1 736

474

- 73 %

11 303

419

- 96 %

1 537

120

- 92 %

25 016

13 049

- 48 %

Total

251 006

308 818

+ 23 %

34 586

18 389

- 47 %

133 562

16 250

- 88 %

74 288

11 013

- 85 %

493 442

35 470

- 28 %

 en bleu : chiffres de 1991
en violet : chiffre de 1997
en rouge : pourcentage de déficit
en vert : pourcentage d'augmentation

Source : d'après Sanguin, André-Louis, 1998, "Sarajevo avant et après le siège, les mutations culturelles d'une capitale pluriethnique", dans "L'Europe médiane et balkanique", Géographie et cultures, n°27, automne 1998, L'Harmattan, Paris, pp. 54-55.

 




[1] European Stability Initiative (ESI), 2004, A  post-industrial future ? Economy and society in Mitrovica and Zvecan, et People or territory ? A proposal for Mitrovica, p. 2.

[2] Aussi appelé Musulmans. Il s'agit de Slaves islamisés. Ils sont peu nombreux dans le cas de la ville de Mitrovica (et même du Kosovo en général) où les slaves sont très majoritairement orthodoxes, et les musulmans très majoritairement Albanais.

[3] Plus communément appelés en France Tsiganes, "en tant que peuple transnational et transfrontalier, ils figurent parmi les principales victimes des guerres qui se sont succédées depuis dix ans, d'autant plus qu'ils subissent un racisme à peu près communément partagé, par tous les peuples yougoslaves et sous bien d'autres cieux…" (Dérens, Jean-Arnault et Catherine Samary, 2000, Les conflits yougoslaves de A à Z, Les éditions de l'atelier, Paris, p. 316).

[4] Les Gorans sont des Slaves islamisés. Leur nom vient du terme "gora" qui signifie montagne, et qui représente la région d'où ils sont originaires, c'est-à-dire les "versants du Sar, massif élevé et frontière naturelle entre la Serbie (Kosovo) et la Macédoine" (Djuric, Ivan, 1999, Glossaire de l'espace yougoslave, L'esprit des péninsules, Paris, p.64). Ils se trouvent principalement dans les montagnes du Kosovo, mais on les trouve aussi à Mitrovica où ils sont traditionnellement réputés pour être les meilleurs pâtissiers, comme dans tous les Balkans (Dérens, Jean-Arnault et Catherine Samary, 2000, Les conflits yougoslaves de A à Z, Les éditions de l'atelier, Paris, p. 134).

[5] Il s'agit de populations d'origine serbe parties de Croatie pendant les guerres de Croatie et de Bosnie-Herzégovine. Le gouvernement de Belgrade a profité de cet afflux de réfugiés serbes pour "implanter" des populations serbes au Kosovo afin de contrebalancer l'importance démographique des Albanais. Néanmoins, dans Mitrovica, cette minorité est très peu nombreuse, ne perturbant pas l'évolution démographique de la ville.

[6] Les Trois Tours sont des grandes tours, toutes construites sur le même modèle. Elles font face à l'Ibar, à l'ouest du pont ouest. Elles étaient, avant le conflit, composées de populations très diverses et mélangées aux mêmes étages. Désormais, la tour ouest et la tour centrale sont peuplées exclusivement d'Albanais, tandis que la tour est regroupe des Serbes. Très peu de petites minorités habitent encore dans ces logements.

[7] Ce quartier de Mitrovica nord contraste, dans sa composition ethnique, avec le reste de la ville (et de l'ensemble du Kosovo post-conflit). En effet, il regroupe à la fois des Albanais, des Bosniaques, des Goranis et des Croates. Néanmoins, lui aussi a subi des modifications importantes pendant le conflit : tous les Serbes qui y vivaient avant le conflit ont rejoint le reste des quartiers nord, afin de ne plus se retrouver en statut de minorités.

[8] Sanguin, André-Louis, 1998, "Sarajevo avant et après le siège, les mutations culturelles d'une capitale pluriethnique", dans "L'Europe médiane et balkanique", Géographie et cultures, n°27, automne 1998, L'Harmattan, Paris, p.43.

[9] Broz, Svetlana, 2005, "Sarajevo, ville unie (Témoignage de Velimir Milosevic, poète, Sarajevo, octobre 1998)", Des gens de bien au temps du mal, Témoignages sur le conflit bosniaque (1992-1995), Lavauzelle, Collection Renseignement, Histoire et géopolitique Documents, Panazol, p. 94.

[10] Bougarel, Xavier, 1996, Bosnie, Anatomie d'un conflit, La Découverte, Collection Les dossiers de l'état du monde, Paris, p. 81.

[11] Sanguin, André-Louis, 1998, "Sarajevo avant et après le siège, les mutations culturelles d'une capitale pluriethnique", dans "L'Europe médiane et balkanique", Géographie et cultures, n°27, automne 1998, L'Harmattan, Paris, p. 49.

[12] Dérens, Jean-Arnault et Catherine Samary, 2000, Les conflits yougoslaves de A à Z, Les éditions de l'atelier, Paris, p. 329.

[13] Sanguin, André-Louis, 1998, "Sarajevo avant et après le siège, les mutations culturelles d'une capitale pluriethnique", dans "L'Europe médiane et balkanique", Géographie et cultures, n°27, automne 1998, L'Harmattan, Paris, p. 55.

 


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