Géographie politique, militaire, urbaine, culturelle et sociale
 
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Population et chômage

 

Des populations particulièrement
marquées par le chômage
au cœur de systèmes
économiques désorganisés

 

  

Les populations de Mitrovica et de Sarajevo n'étaient pas également touchées par les problèmes économiques : en effet, le Kosovo souffre depuis longtemps d'une économie en difficultés du fait d'un nombre de ressources très limité et d'un boycott depuis l'arrivée de Milosevic au pouvoir des aides provenant de Belgrade. De plus, le niveau de vie n'a jamais été homogène en ex-Yougoslavie : avant les conflits, il existait un gradient décroissant de richesses partant de l'ouest (avec la Slovénie, puis la Croatie, deux anciennes Républiques dynamiques d'un point de vue économique) vers le sud-est (pour finir avec le Kosovo et la Macédoine où les difficultés économiques étaient amplifiées par un manque de ressources et un important problème de croissance démographique). Néanmoins, toutes les populations de l'ex-Yougoslavie, à l'exception de celle de Slovénie, ont souffert de crises économiques profondes à la suite des conflits des années 1990, que ce soit de façon directe (pour les populations des territoires touchés par les guerres) ou de façon indirecte (pour toutes celles qui ont subi l'effort de guerre et ont vécu au rythme d'une économie qui a enduré les difficultés de la transition post-communiste). Le chômage est une des plus importantes conséquences de ces obstacles, et s'est transformé, avec le temps, en cause du blocage du relancement économique. La ville est transformée par cette montée des tensions sociales, dans la mesure où l’espace vécu est ressenti comme celui de l’insécurité financière et sociale : "les phénomènes de violence que connaissent les grandes villes et le sentiment d’insécurité qui semble  désormais être celui de tous leurs habitants, riches ou pauvres, sont des indicateurs, autant que des facteurs, d’une transformation radicale de l’espace urbain"[1]. Les relations sociales des habitants se sont, alors, centrées sur l'équilibre économique des villes ex-yougoslaves : les difficultés ont été ressenties avec appréhension et peur de la surpopulation due à la présence de l'autre communauté. L'économie dans les villes de Mitrovica et de Sarajevo est, par conséquent, un enjeu important dans la réconciliation des populations urbaines, dans la mesure où seule la fin des problèmes sociaux peut permettre le rétablissement d'un véritable dialogue entre les différentes communautés.

 

 

 

L'économie de Sarajevo

 

La capitale de Bosnie-Herzégovine était relativement dynamique avant le début du conflit. En effet, les échanges avec les villes de Zagreb, de Belgrade, et plus marginalement de Ljubljana étaient nombreux et permettaient à l'ensemble ex-yougoslave de maintenir un équilibre économique. De plus, la ville de Sarajevo profite de sa situation géographique qui la place en plein cœur des voies de communication de l'ex-Yougoslavie et de l'ensemble balkanique. Les échanges économiques sont nombreux, la ville se développe (bien qu'elle soit loin d'atteindre le niveau de vie de Ljubljana). Le dynamisme de Sarajevo s'expliquait par la bonne entente de ses habitants entre eux et avec leurs voisins (les Croates échangeaient facilement avec Zagreb, tandis que les rapports commerciaux avec Belgrade étaient favorisés du fait de l'importance de la communauté serbe dans la ville). En effet, "le caractère multiethnique et pluriel des métropoles modernes est non seulement un fait sociologique, mais surtout la preuve vivante des échanges économiques et donc des brassages culturels et  démographiques auxquels est soumise toute grande ville"[2].

 

L'économie de la ville s'est effondrée suite aux années de guerre qui l'ont appauvri et ont ruiné son appareil industriel. De nombreux secteurs performants avant la guerre ont été déstabilisés : par exemple, le secteur forestier a fortement subi les conséquences de la guerre alors qu'il était une force pour l'économie de la région de Sarajevo, entourée de montagnes boisées. En effet, pour l'ensemble de la Bosnie-Herzégovine, avant 1992, il intervenait à hauteur de 250 MUSD dans les exportations bosniennes. Un calcul estimatif donne pour la période 1992-1995 seulement de 10 à 15% de ce montant. Depuis 1996, les coupes ont repris et ont donné en moyenne 1,3 millions de m3/an, à savoir moins de la moitié des quotas de coupe annuelle (environ 3 millions m3) déterminées par les sociétés forestières d'Etat. Les principales richesses du pays sont, par conséquent, entièrement à reconstruire. La ville de Sarajevo est particulièrement touchée, dans son rôle de capitale. Ainsi, elle s'est retrouvée enclavée dans son pays, en conflit avec Zagreb d'une part, et Belgrade d'autre part. Les tensions entre ces capitales sont un frein à la reconstruction économique de Sarajevo. Sa situation géographique, qui faisait sa force dans la Yougoslavie unifiée, est désormais une forte contrainte puisqu'elle se retrouve enclavée. Dans cette optique, de nombreuses rénovations des infrastructures de transport sont actuellement entreprises, comme "la modernisation de l'aéroport de Sarajevo avec la mise en place d'une logistique appropriée"[3]. La reconstruction de la ville passe par le rétablissement des voies de communications et des réseaux économiques dans la région balkanique.

 

Ainsi, le conflit a rompu le développement économique de la ville de Sarajevo : non seulement, les infrastructures sont détruites, mais aussi les réseaux économiques. L'effort pour la reconstruction est pénalisé par la gestion de l'administration issue des Accords de Dayton. En effet, chaque poste est pourvu par trois personnes différentes, représentant à tour de rôle les trois ethnies dominantes. Du fait de ce principe de collégiale, il y a plus de 4000 ministres en Bosnie-Herzégovine. C'est pourquoi, le paiement des fonctions politiques pèse plus de la moitié de l'ensemble du budget de la Bosnie-Herzégovine. Dans de telles conditions financières, la reconstruction économique est particulièrement compromise. Quelques secteurs ont, néanmoins, été relancés, surtout du fait de l'aide internationale et des investissements étrangers (particulièrement allemands). Par exemple, le secteur bancaire a été totalement réformé afin d'être rendu stable, efficace et transparent. Cette réforme s’est axée sur la création d'une Banque centrale le 11 août 1997 et l'introduction du Konvertibilna marka, monnaie commune à l'ensemble de la Bosnie-Herzégovine, et dont le cours reste fixe par rapport à l'euro. La ville de Sarajevo a ainsi retrouvé une place dans le marché balkanique et a développé son commerce extérieur. Mais, pour l'instant, la place de la Bosnie-Herzégovine reste instable : "le pays ne couvre pas ses besoins d'importations par ses exportations qu'à hauteur de 26,5 % et la production industrielle ne représente plus que 31,6 % du niveau moyen de 1991"[4]. De plus, l'économie de la ville de Sarajevo est bloquée par la nouvelle "frontière" qui s'est créée entre la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska, à proximité du cœur urbain. En effet, les tensions entre les parties croato-bosniaques et serbes expliquent le ralentissement des échanges entre ces deux régions. La reconstruction générale du pays ne peut se faire sans échanges entre les deux entités constituant la Bosnie-Herzégovine. Néanmoins, ces échanges "semblent connaître une amélioration, puisqu'ils se sont accrus au premier semestre 2000 de 25,5 % dans le sens Bosnie-Herzégovine – République serbe (10,4 millions de KM d'exportations contre 3,1 millions de KM d'importations en provenance de la République serbe), mais dans l'ensemble ils restent insignifiants"[5].

 

Au cœur de cette désorganisation économique, la ville de Sarajevo a développé une économie parallèle issue de la guerre. En effet, les "profiteurs de guerre" ont été nombreux, notamment dans l'approvisionnement en nourriture et en médicaments : " un kilo de café valait 140 deutsche marks à Sarajevo, soit 470 francs (environ 70 euros), et le kilo de sucre 60 deutsche marks"[6]. Le marché noir a réorganisé la vie économique de la ville, créant durablement une économie parallèle : "la Bosnie-Herzégovine n'a en effet pas très bonne réputation, car soupçonnée d'être en proie à une corruption de grande ampleur"[7]. L'économie informelle représente plus de la moitié de la richesse produite dans la ville de Sarajevo.

 

C'est pourquoi, le chômage est important dans Sarajevo du fait de sa désorganisation économique issue de la guerre, du coût des réparations et de la division du pays. En effet, "les entreprises de Bosnie continueront à licencier, puisqu'on prévoit en 2000 une progression du chômage de plus de 5 %"[8]. De plus, des déséquilibres importants se sont créés entre les différentes communautés au sein de la ville. Les Serbes et les Croates, ayant fait le choix de rester vivre dans Sarajevo, sont désormais désavantagés dans leurs recherches d'emploi et dans les salaires. Par conséquent, la réconciliation de la ville passe avant tout par une reconstruction économique fondée sur des finances claires, égalitaires et non issues des différents groupuscules créés lors de la guerre.

 

 

 

L'économie de Mitrovica

 

L'économie du Kosovo est celle d'une province particulièrement défavorisée au sein d'une République qui connaît elle-même des difficultés. En effet, l'économie de la Serbie suit un gradient de développement nord-sud, qui fait du Kosovo la région la plus pauvre de la République : les revenus par habitant y sont les plus faibles. Les régions montagneuses du Kosovo ont l'économie la moins développée de toute la province. "Les campagnes y sont pourtant intensivement cultivées"[9], mais le matériel utilisé est totalement obsolète. Par conséquent, bien que les terres agricoles de la province du Kosovo soient fertiles et possèdent une excellente base de ressources minérales et naturelles (plomb, charbon, zinc…), particulièrement autour de Mitrovica, et malgré les nombreux investissements dont a bénéficié la province, depuis la constitution de 1974 en tant que région autonome de la République fédérale de Yougoslavie, le rendement[10] et la productivité[11], dans tous les domaines, sont très faibles. Néanmoins, Mitrovica se trouve au cœur de la région du Kosovo où la production est la plus élevée de la province (tableau n°7) : "étant donné que le Kosovo est presque complètement encerclé par les montagnes, les principales terres arables se trouvent dans la plaine centrale ainsi que dans deux grandes vallées qui s'étirent vers le nord et vers l'est"[12]. Cette situation géographique est une chance pour la ville de Mitrovica qui profite des produits agricoles locaux (tant du côté nord que du côté sud) pour alimenter ses marchés. Bien que ceux-ci ne soient pas caractérisés par une abondance de produits, ils sont néanmoins bien fournis par rapport au reste de la province.

 

 

Tableau n°7:

Superficie cultivée, rendement et production

dans la municipalité de Mitrovica.

 

 

Estimations concernant

la campagne 2000

Prévisions de la

mission pour 2001

Surface

(ha)

Rendement

(tonnes/ha)

Production

(tonnes)

Surface

(ha)

Rendement

(tonnes/ha)

Production

(tonnes)

BLE

1 170

2,8

3 276

1 000

3,0

3 000

MAÏS

500

2,5

1 250

700

3,5

2 450

 

Source : FAO, 2001,  Rapport spécial, Mission FAO/PAM

d'évaluation des cultures et des approvisionnements alimentaires

dans la province du Kosovo sous administration des Nations Unies.

 

 

 

Avant même que n'éclate le conflit, l'économie du Kosovo reflétait déjà la division de la province dans la mesure où elle reposait sur la coexistence de deux économies qui ne se côtoyaient pas, formant ainsi une sorte d'équilibre économique précaire. D'un côté, les Serbes organisaient la vie économique officielle : ils contrôlaient les ressources économiques et la fonction publique dans la province. Ils entretenaient de nombreuses relations avec le pouvoir de Belgrade, et leurs échanges commerciaux se faisaient directement avec la Serbie. D'un autre côté, les Albanais organisaient une économie parallèle : ils ne payaient pas leurs impôts, n'achetaient pas les produits serbes et reniaient tout pouvoir officiel dans la mesure où il était contrôlé par les Serbes. Dans les années 1990, du fait de la politique de Milosevic, une frontière entre les deux communautés s'est donc créée dans l'organisation de l'économie de la province, ce qui l'a paralysait en grande partie : "la vie économique était pratiquement au point mort avant le début des frappes de l'OTAN"[13]. En effet, la plupart des employés de la province étaient des fonctionnaires, rémunérés par le gouvernement de Belgrade. Beaucoup d'Albanais ont démissionné lorsque la constitution a été modifiée, la plupart des autres ont été renvoyés, du fait de leur appartenance ethnique. Les Albanais se sont pour la plupart retrouvés au chômage, tandis que les Serbes occupaient des emplois rémunérés. Un écart s'est donc créé à partir du début des années 1990 : la différence entre le pouvoir d'achat des différentes communautés a entraîné l'augmentation des oppositions entre celles-ci. Des problèmes sociaux de plus en plus nombreux ont frappé de plein fouet une province déjà pauvre. Le conflit ouvert a provoqué une détérioration de la situation économique du Kosovo. Ainsi, l'embargo qu'a subi la Serbie a touché directement l'économie kosovare puisque le gouvernement de Belgrade a eu de plus en plus de difficultés à payer ses fonctionnaires. Par conséquent, les Serbes du Kosovo ont vu, eux aussi, leur pouvoir d'achat fortement restreint. C'est pourquoi, se sont développées deux sociétés parallèles[14] au Kosovo, phénomène qui a été amplifié par le conflit ouvert.

 

Cette frontière entre les deux communautés d'un point de vue économique se marque dans la vie quotidienne de la ville de Mitrovica. En effet, la communauté serbe continue d'utiliser le dinar, la monnaie officielle de la Serbie. Par contre, les Albanais ont changé de monnaie dans les années 1990 pour utiliser, de manière officieuse, le deutschemark. Ils sont passés tout naturellement à l'euro, en même temps que l'Union Européenne. Par conséquent, tout échange commercial entre les deux communautés est fortement compromis : l'Ibar devient une frontière monétaire, bien plus concrète que la limite entre la province et la République de Serbie. De plus, les investissements sont bloqués des deux côtés de la rivière : ni les Serbes ni les Albanais ne veulent investir tant que la communauté internationale n'a pas statué sur l'avenir de la province[15]. Les Serbes refusent d'investir dans un Kosovo qui deviendrait indépendant, tandis que les Albanais n'admettent pas d'effectuer des investissements dans un Kosovo qui resterait une province (même autonome) de la République de Serbie. Il existe, par conséquent, un sérieux problème pour la communauté internationale quant à la possibilité de pouvoir privatiser dans ce contexte des entreprises que le gouvernement de Belgrade ne peut plus et ne veut plus – pour celles qui se trouvent dans des villes à majorité albanaise – financer. En outre, la province est particulièrement touchée par l'inflation, résultant à la fois des difficultés économiques de la province, des conséquences du conflit, de la coupure entre les communautés et de l'arrondissement des prix très aléatoires effectués par les commerçants albanais au moment du passage à l'euro[16]. Le dernier problème économique que rencontre Mitrovica est lié aux habitations. Au Kosovo, "environ 103 000 logements et maisons ont été détruits ou gravement endommagés au cours du conflit, ce qui représente presque la moitié du nombre total d'habitations."[17]. La majorité des maisons de Mitrovica appartenait auparavant à l'Etat serbe, qui y logeait ses fonctionnaires. De plus, les flux migratoires au sein de la ville créés par le conflit ont entraîné dans Mitrovica une situation atypique : peu d'occupants des maisons sont propriétaires ou locataires de ces habitations. De nombreuses maisons ont été pillées. Les tensions sociales rythment donc la rancœur intercommunautaire du quotidien des habitants de Mitrovica. La situation économique de la ville a, par conséquent, provoqué une situation d'instabilité, qui a favorisé l'implantation et le développement de réseaux mafieux performants[18]. De nombreux problèmes économiques sérieux vont donc à l'encontre de la réconciliation entre les différentes communautés qui composent la ville de Mitrovica.



[1] Pedrazzini, Yves, 2005, La violence des villes, Editions Le livre équitable, Collection Enjeux planète, p. 127.

[2] Kovac, Nikola, 1994, "Sarajevo, telle qu'en elle-même…", dans Matvejevitch, Predrag, Vidosav Stevanovic, Nikola Kovac, Ivan Djuric, Francis Combes, Christian Petr, 1994, Sarajevo, le miroir brisé, Editions Le temps des Cerises, s.l., p. 39.

[3] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 31.

[4] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 32.

[5] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 32.

[6] Divjak, Jovan, 2004, Sarajevo, mon amour, Entretiens avec Florence La Bruyère, Buchet/Chastel, Paris, p. 170.

[7] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 33.

[8] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 31.

[9] Brunet, Roger et Violette Rey (sous la direction de), 1996, "L'Europe balkanique", Géographie universelle, volume "Europes orientales – Russie – Asie centrale", éditions Belin – Reclus, Paris, p. 117.

[10] production à l'hectare.

[11] production obtenue par rapport au travail fourni.

[12] Système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture de la FAO, programme alimentaire mondial, 2001,  Rapport spécial, Mission FAO/PAM d'évaluation des cultures et des approvisionnements alimentaires dans la province du Kosovo sous administration des Nations Unies, 14 août 2001, FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

[13] Blaha, Jaroslav, 2000, "Quel avenir pour l'appareil industriel ?" dans "Les Balkans : paysage après la bataille", Le Courrier des pays de l'Est, n°1008, septembre 2000, La Documentation française, Paris, p. 35.

[14] Par exemple, les Albanais et les Serbes ne reçoivent pas les mêmes chaînes de télévision. De plus, Mitrovica nord et Mitrovica sud ne peuvent pas être reliés par téléphonie portable : en effet, le réseau albanais et le réseau serbe ne peuvent pas communiquer ensemble, ce qui accroît la frontière de l'Ibar.

[15] Matic et Lama, "Privatisations au Kosovo : mais à qui appartiennent les entreprises ?", vendredi 24 octobre 2003, Le Courrier des Balkans.

[16] Rexhepi, "Kosovo : une année moins inflationniste", mercredi 8 janvier 2003, Le Courrier des Balkans.

[17] roselli, Maria, 2003, "A qui appartiennent les maisons de Mitrovica ?", Un seul monde, n°1, mars 2003, Ministère Suisse des Affaires Etrangères, p. 27.

[18] Mitrovica se retrouve ainsi au croisement des différentes routes utilisées par les mafias au cœur des Balkans. (Raufer, Xavier et Quéré Stéphane, 2000, La mafia albanaise, Favre, Lausanne, pp. 91-96).

 

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