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Chronologie de la Côte-d'Ivoire

Chronologie de la Côte-d'Ivoire
(depuis l'indépendance)

 



Chronologie non exhaustive, qui vous propose des liens (en rouge) vers des articles ou des documents pour approfondir les événéements-clés de ce pays. Pour l'instant, la chronologie va jusqu'aux événements de l'année 2006, elle sera complétée prochainement !

 

Sources :
* Dossier "La crise en Côte d'Ivoire", La Documentation française, page Chronologie.
* HOFNUNG Thomas, 2005, La crise en Côte-d'Ivoire. Dix clés pour comprendre, La Découverte, Paris, pp. 135-138.
* nouvel Obs.com, page "Chronologie de la crise ivoirienne", mise en ligne le 23 juin 2008.

 

 

7 août 1960
Proclamation de l'indépendance par Félix Houphouët-Boigny.

 

27 novembre 1960
Félix Houphouët-Boigny, alors Premier ministre, est élu Président de la République. Il sera réélu à six reprises en 1965, 1970, 1975, 1980, 1985 et 1990. La première Assemblée nationale compte 70 députés issus du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), parti unique.

 

24 avril 1961
Signature d'un accord de défense entre la France et la Côte d'Ivoire. Il est complété par un accord d'assistance militaire technique signé le même jour et par 5 accords techniques signés entre 1965 et 1980.

 

Octobre 1970
Répression d'un soulèvement des Bété dans l'ouest, contre la domination économique exercée par les Boualés (peuple auquel appartient Félix Houphouët-Boigny).


1982
Fondation du Front populaire ivoirien (FPI) par Laurent Gbagbo, qui s'exile en France.


25 mai 1987
Le gouvernement annonce la cessation du paiement de sa dette.


28 octobre 1990
A l'issue des premières élections multipartites, Félix Houphouët-Boigny est réélu pour un 7ème mandat présidentiel, face à Laurent Gbagbo.


18 février 1992
Arrestation de Laurent Gbagbo, condamné à 2 ans de prison et libéré le 1er août.


7 décembre 1993
Décès de Félix Houphouët-Boigny à l'âge de 88 ans. Le président de l'Assemblée nationale, Henri Konan Bédié, achève son mandat, conformément à l'article 11 de la Constitution modifiée en 1990.


8 décembre 1994
Adoption par le Parlement d'un nouveau code électoral restreignant les conditions d'éligibilité.


22 octobre 1995
Henri Konan Bédié est élu président.


24 décembre 1999
Une mutinerie de soldats aboutit à un coup d'Etat. Le général Robert Gueï annonce la mise en place d'un Comité national de salut public.


23 juillet 2000
Adoption d'une nouvelle Constitution par référendum. Elle dispose que le candidat à l'élection présidentielle "doit être ivoirien de père et de mère eux-mêmes ivoiriens et qu'il ne doit pas s'être prévalu d'une autre nationalité", ce qui élimine Alassane Ouattara.

 

29 juillet 2000
Malgré les règles de la nouvelle Constitution, Alassame Ouattara se présente candidat.


26 octobre 2000
Laurent Gbagbo est élu président. De violentes manifestations se soldent par des dizaines de morts.


10 décembre 2000
Elections législatives boycottées par le Rassemblement des républicains (RDR) d'Alassane Ouattara. Nouveaux affrontements dans les rues d'Abidjan.


9 octobre - 18 décembre 2001
Forum de réconciliation nationale.

 

5 août 2002
Formation d'un gouvernement réunissant toutes les forces politiques du pays, dont le RDR d'Alassane Ouattara.


18-19 septembre 2002
Tentative de coup d'Etat contre Laurent Gbagbo à Abidjan, qui dégénère en soulèvement armé. Des rebelles s'emparent de la moitié nord du pays. Le pays est sous couvre-feu. Le général Gueï est tué dans l'après-midi du 19 septembre.


22 septembre 2002
Arrivée des premiers renforts militaires français.

 

Début octobre 2002
Les mutins, regroupés en un Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire
(MPCI), déclarent leur intention de renverser le régime. La communauté internationale redoute une crise humanitaire de grande ampleur.

 

17 octobre 2002
Après des combats à Bouaké, un cessez-le-feu est signé sous les auspices de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest).

 

30 octobre 2002
Des négociations commencent entre les rebelles et le gouvernement.

 

28 novembre 2002
Deux nouveaux mouvements rebelles, le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), s'emparent d'une partie de l'ouest du pays.

 

Décembre 2002
Des accrochages entre soldats français et rebelles font une dizaine de victimes chez les rebelles le 1er décembre. Un charnier de 120 cadavres est découvert le 5 décembre à Monoko-Zohi, dans l'ouest, par l'armée française. L'armée française est attaquée par le groupe rebelle MPIGO (Mouvement populaire ivoirien du grand ouest) le 29 décembre.

 

15-26 janvier 2003
La Conférence de Linas-Marcoussis réunit, près de Paris, l'ensemble des parties du conflit.

 

24 janvier 2003
Signature des accords de Marcoussis. Cet accord prévoit le maintien au pouvoir de l'actuel président Laurent Gbagbo et la constitution d'un gouvernement formé de toutes les parties, y compris les rebelles qui obtiennent les ministères de la Défense et de l'Intérieur.


25-26 janvier 2003
Sommet de Kléber à Paris, qui conclut la conférence de Linas-Marcoussis. Violentes émeutes anti-françaises à Abidjan.

 

4 février 2003
Alors qu'éclatent à Abidjan des manifestations anti-françaises, hostiles aux accords de Marcoussis, l'ONU autorise le déploiement de forces appartenant à la France et à la CEDEAO (résolution 1464, adoptée à l'unanimité par le Conseil de Sécurité).

 

7 février 2003
Suite à la résolution 1464, l'opération Licorne est renforcée ce qui porte son effectif à 3.000 hommes.

 

8 mars 2003
Rebelles et représentants des partis politiques s'accordent, au terme d'une réunion interivoirienne à Accra, sur un point important de l'accord de Marcoussis : l'entrée au gouvernement des rebelles.

 

7 avril 2003
Premier conseil des ministres élargi aux rebelles.

 

3 mai 2003
Un cessez-le feu est conclu entre les forces gouvernementales et les rebelles.

 

13 mai 2003
Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1479 qui crée "pour une période initiale de six mois, une Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) avec mandat de faciliter la mise en oeuvre de l'Accord de Linas-Marcoussis et comprenant une composante militaire [...], en complément des opérations menées par les forces françaises et celles de la CEDEAO". A côté d'une composante civile qui assistera le Représentant spécial du Secrétaire général, pour les questions politiques, humanitaires et de droits de l'Homme, le groupe de liaison militaire sera notamment chargé d'évaluer la situation militaire et d'assurer la liaison entre les différentes forces en présence.


4 juillet 2003
Proclamation officielle de la fin de la guerre.


21 octobre 2003
Le journaliste de RFI Jean Hélène est tué par un policier à Abidjan.

 

3-8 février 2004
Visite de la "réconciliation" de Laurent Gbagbo à Paris.

 

27 février 2004
Le Conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 1528 qui autorise le déploiement de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), pour une durée de 12 mois. Formée de 6.240 militaires et de 350 policiers, cette force a pour mission d'observer le cessez-le-feu, d'aider au désarmement et auretour à la vie civile des combattants, de mettre en sûreté ou de détruire les armements confisqués, et de contribuer à la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2005 par les accords de Marcousssis.

 

25 mars 2004
Une manifestation de l'opposition est violemment réprimée à Abidjan.


4 avril 2004
Début de l'opération des Nations Unies en Côte-d'Ivoire (ONUCI).


16 avril 2004
Disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer à Abidjan.

 

25 juin 2004
Mort d'un soldat français blessé à Zambakro, au sud de Yamoussoukro.


30 juillet 2004
Signature des accords d'Accra III.


15 octobre 2004
Les rebelles refusent de désarmer.


4-8 novembre 2004
Bombardements par l'armée régulière les 4 et 5 novembre des positions défendues par les ex-rebelles à Bouaké (centre du pays) et à Korhogo nord). Raid de l'aviation ivoirienne le 6 novembre contre les troupes françaises à Bouaké (9 morts et 34 blessés parmi les soldats français). Les forces de l'opération Licorne répondent par la destruction des moyens aériens ivoiriens. Pillages et manifestations anti-françaises à Abidjan. L'opération Licorne est renforcée de 600 hommes.


9 novembre 2004
Fusillade à l'Hôtel Ivoire. Mandaté par l'Union africaine, Thabo Mbeki se rend à Abidjan.

 

10-18 novembre 2004
Fuyant les exactions anti-françaises, 8.332 ressortissants, sur un total de 13.000, sont rapatriés en France. 700 militaires français sont envoyés en renfort.

 

 

15 novembre 2004
Par la résolution 1572, l'ONU décrète un embargo total sur les armes à destination de la Côte-d'Ivoire.


28 février 2005
Une milice pro-Gbagbo attaque une position rebelle dans l'ouest. Cette rupture du cessez-le-feu fait craindre la reprise du conflit.


6 avril 2005
Accord de Pretoria, qui reprend les grandes lignes de Marcoussis et fixe un nouveau calendrier pour le désarmement.


26 avril 2005
Laurent Gbagbo acepte la candidature d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle.


18 mai 2005
Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara signent à Paris un accord en vue des élections.


1er juin 2005
Une cinquantaine de villageois sont massacrés près de Duékoué. Le pouvoir accuse les rebelles du nord. Un rapport non officiel de l'ONU accuse une milice libérienne à la solde du régime de Laurent Gbagbo.


24 juin 2005
Adoption de la résolution 1609 de l'ONU, qui renforce les effectifs militaires de l'ONUCI en prévision des élections et prolonge le mandat de l'opération Licorne jusqu'au 24 janvier 2006.


9 juillet 2005
Nouvel accord sur les modalités du désarmement entre forces loyalistes et rebelles.


25 août 2005
La rebellion, suivie quelques jours plus tard par l'opposition ivoirienne, rejette l'élection du 30 octobre et exige une transition sans le président Gbagbo.


9 septembre 2005
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, annonce le report des élections prévues initialement le 30 octobre 2005.


30 octobre 2005
Face à l'impossbilité d'organiser les élections prévues dans le pays, l'ONU, sur recommandation de l'Union africaine (UA), maintient Laurent Gbagbo "pour une durée n'exédant pas 12 mois", et lui adjoint un Premier ministre doté de "tous les pouvoirs nécessaires".


4 décembre 2005
Après des "délibérations" longues entre les éventuels candidats, Charles Konan Banny est désigné Premier ministre.


26 décembre 2005
Gouvernement de transition. 


15-19 janvier 2006
Manifestations contre l'ONU dans le sud du pays, menées par des partisans du président Gbagbo qui rejettent le constat du Groupe de travail international (GTI) sur la fin du mandat des députés. 


26 juillet 2006
Des affrontements entre partisans du président Gbagbo et militants de l'opposition ont fait au moins un mort et six blessés à Grand-Bassam, à 40 km d'Abidjan.


1er novembre 2006

Suivant une recommandation de l'Union africaine (UA), l'ONU (résolution 1721 du Conseil de Sécurité) institue une nouvelle phase de transition politique et reconduit pour un an Laurent Gbagbo et Charles Konan Banny, en donnant des pouvoirs très élargis au Premier ministre pour mener le pays à des élections. Le dispositif militaire de la communauté internationale (ONUCI et opération Licorne) est maintenu. 

14 décembre 2006
Entretien entre Laurent Gbagbo et Charles Konan Banny après plusieurs semaines de tensions. 


19 décembre 2006
Laurent Gbagbo propose un "dialogue direct" immédiat avec la rebéllion. Il avance quatre autres propositions :
* la suppression de la "zone de confiance"
* une amnistie générale
* un service civique national
* un programme d'aide aux déplacés de guerre

 

 

 

 

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