Géographie politique, militaire, urbaine, culturelle et sociale
 
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Géographie de Mitrovica

 

Géographie de Mitrovica

 

Cette présentation de la ville de Mitrovica est issue de mon mémoire de maîtrise (TRATNJEK, Bénédicte, 2004, Les opérations militaires en milieu urbain : le cas de Mitrovica (Kosovo), Université Paris-Sorbonne, mémoire de DEA de géographie politique, culturelle et historique, 452 pages).

 

Une petite ville, importante
à l'échelle du Kosovo

 

Mitrovica est une petite ville de 80 000 habitants. A l'échelle du monde, c'est une ville insignifiante, très loin des villes multimillionnaires qui se développent actuellement non seulement dans les pays développés, mais surtout dans les pays du Tiers-monde. En effet, rien de comparable avec des villes comme Miami (2 000 habitants seulement en 1900, 4 809 000 en 2000) [1] ou de Mexico (plus de 30 millions en 2000) [2].  Néanmoins, à l'échelle du Kosovo, petite province de 10 887 km² (soit un tiers de la Belgique), c'est une ville influente par sa superficie et sa population. Ceci est d'autant plus vrai que l'urbanisation au Kosovo n'est pas très importante (elle est loin d'être aussi développée qu'en Europe occidentale). S'étalant de 4,25 km du nord au sud, et sur 3,75 km d'est en ouest, Mitrovica est la deuxième ville du Kosovo pour sa population, derrière ce qui est considérée comme la "capitale" du Kosovo : Pristina [3]. L'importance de la ville de Mitrovica au sein de la province est relativement ancienne [4]. Ceci explique que Mitrovica puisse être considérée, dans ses problématiques, au même titre que des villes plus importantes d'un point de vue de leur population, de part le monde. C'est ainsi que Jean-Louis Dufour compare Mitrovica à d'autres villes dont le poids est beaucoup plus conséquent : "Depuis dix ans, l'armée française s'est trouvée confrontée à diverses grandes cités, dont Beyrouth, Kinshasa, Mogadiscio, Brazzaville, Sarajevo, Mitrovica…" [5]. Bien que 80 000 habitants ne semblent pas pouvoir constituer la population d'une ville importante, ne serait-ce qu'à l'échelle d'un pays comme la France, Mitrovica entre bel et bien dans les problématiques des grandes villes en crise, dans la mesure où elle est conséquente à l'échelle du conflit du Kosovo. En effet, la province ne comptait que 1,9 millions d'habitants en 1991 [6].

Il est, cependant, important de souligner la difficulté d'obtenir un chiffre précis et impartial de la population de Mitrovica, et même du Kosovo en général. En effet, le dernier recensement complet du Kosovo a eu lieu en 1981 [7]. On sait qu'à cette date, Mitrovica comportait 48 000 habitants [8]. Or, dans les années 1990 jusqu'à nos jours, les mouvements de population ont été nombreux et conséquents, et ils ont touché toutes les nationalités présentes au Kosovo inégalement dans le nombre et dans le temps. De plus, la répartition administrative [9] du Kosovo a changé depuis cette date, ce qui complique non seulement les comparaisons, mais aussi l'obtention de données. En se rendant à la municipalité de Mitrovica sud [10], on nous annonce le chiffre de 130 000 habitants pour la ville de Mitrovica. C'est le chiffre officiel donné par tous les habitants de Mitrovica (et même enseigné dans les écoles). Nous nous baserons ici sur le chiffre de 80 000 habitants, reconnus par les autorités internationales [11]. Ce chiffre reflète l'estimation de la population du nord et du sud de Mitrovica, sans compter tous les internationaux (OSCE, UNMIK, KFOR, ONG…) et les quelques 2 000 étudiants de Mitrovica nord. Le chiffre annoncé par l'ESI est de 82 264 habitants. Au sein de la province du Kosovo, la ville de Mitrovica est donc une grande ville.

Néanmoins, au sein de la Serbie-Monténégro, Mitrovica est une ville de moindre importance. En effet, les villes les plus importantes de l'Etat (dans ses frontières actuellement reconnues par le droit international) ne sont pas situées sur le territoire kosovar : Belgrade, la capitale, est la première ville de la Serbie-Monténégro, puis viennent Novi Sad et Nis. Si l'on considère le droit international, pour lequel le Kosovo n'est pas, pour l'heure, considéré comme indépendant, Mitrovica n'est pas une ville influente au sein du pays auquel elle appartient. Son poids est donc relatif en fonction des limites territoriales que l'on considère (selon si l'on place Mitrovica au sein de la province du Kosovo, ou de l'Etat de Serbie-Monténégro [12]). C'est pourquoi, ce qui donne son statut de ville au poids conséquent est, en réalité, le contexte géopolitique qui donne à la petite province du Kosovo des problématiques comparables à celles des autres pays de la planète qui connaissent des conflits intérieurs. Ainsi, pour Mitrovica, la notion de "grande ville" est fonction de la situation juridique et même médiatique [13] du Kosovo sur la scène internationale. Malgré sa faible population à l'échelle du monde, ou même de l'Europe ou de la Serbie-Monténégro, Mitrovica est donc une ville qui connaît des dynamiques semblables à celles des grandes villes, même si ce n'est qu'à l'échelle du Kosovo.

 

 

Un urbanisme déterminé
par l'Ibar

 

L'urbanisme [14] de Mitrovica est important pour les missions militaires qui sont opérées dans la ville, dans la mesure où elle détermine non seulement les itinéraires empruntés, mais aussi le choix du matériel, les moyens de transmissions utilisés, les troupes déployées… L'urbanisation [15] est un phénomène particulier, dans la mesure où chaque ville, même au sein d'un pays ou d'une région, est très différente des autres. L'urbanisme de Mitrovica est le fruit de son histoire : en effet, sa caractéristique principale est une nette coupure entre le nord et le sud, matérialisée par le tracé de la rivière Ibar. Ainsi, l'urbanisation des deux rives s'oppose tout d'abord dans leur importance géographique : en effet, selon le rapport de l'ESI [16], le nord de la ville regroupe 14 552 habitants, tandis que le sud est beaucoup plus étendu avec 67 512 habitants. De plus, la ville nord ne connaît pas les mêmes influences historiques et donc la même urbanisation que la ville sud. Tout d'abord, au nord, on retrouve une urbanisation marquée par la période communiste et proche de celle des villes de Serbie. Ainsi, Mitrovica nord est dominée par de grandes artères très géométriques, avec de longs trottoirs assez larges, qui reflètent une planification rigoureuse caractérisant les villes des anciens pays socialistes de l'Europe de l'Est [17]. L'habitat de ces artères est principalement composé de grands immeubles, des sortes de "barres" pavillonnaires. Les bâtiments officiels sont peu nombreux et se trouvent pour la plupart situés dans l'artère principale face au pont Ouest (surnommé le pont Austerlitz par les militaires français [18]). Cette artère organise ce qui pourrait être appelé le centre de Mitrovica nord, puisqu'elle regroupe les principaux étalages pour le commerce, bien que ceux-ci soient particulièrement petits et peu nombreux [19]. A l'est du pont, s'étend le long de l'Ibar, le quartier surnommé "Petite Bosnie" [20], qui contraste avec l'urbanisation du reste de cette partie de la ville. Il s'agit d'un quartier composé de petits chemins boueux et sinueux, et de nombreuses petites maisons (qui n'excèdent pas trois étages en hauteur) qui regroupent une ou deux familles [21] sous le même toit, rarement plus. Lorsque l'on s'éloigne de l'artère principale, on arrive dans des quartiers résidentiels plus lâches, où les immeubles sont moins nombreux et où l'habitat est avant tout constitué de petites maisons. Mais les rues sont toujours de forme géométrique (bien que la géométrie soit moins rigoureusement respectée). L'urbanisation est compliquée par la présence de petites collines au sein de la ville nord. Elle s'organise donc autour de ces reliefs. Le nord de Mitrovica suit donc le modèle des villes post-industrielles, et son paysage urbain ressemble à celui des villes de Serbie, plus qu'à celui des autres villes kosovares.


Le sud de la ville contraste avec l'urbanisation post-communiste du nord : en effet, Mitrovica sud est l'héritage non pas de l'époque communiste, mais avant tout de l'urbanisation de l'époque ottomane. Loin du tracé rectangulaire et monotone des rues du nord de Mitrovica, le sud de la ville se caractérise par une urbanisation déconcertante pour le militaire. Ainsi, de nombreuses ruelles s'entremêlent sans aucune logique géométrique : en parlant des villes islamiques, Charles Delfante et Jean Pelletier expliquent que "la plupart des villes ont connu un développement organique spontané à partir du noyau originel, dont la cause est à rechercher dans les liens familiaux très étendus, mais aussi inflexibles, propres à la civilisation" [22].  Ce phénomène a marqué l'urbanisation de Mitrovica sud : ses ruelles se terminent la plupart du temps en impasse. Les trottoirs sont très souvent absents. La chaussée est très mal entretenue, pleine de trous et parfois même en terre [23]. L'habitat y est composé principalement de maisons assez basses (souvent un ou deux étages maximum). Les immeubles y sont très rares. La seule exception est le "centre-ville" de Mitrovica sud, face au pont Ouest [24], où l'on trouve deux artères larges, longues et perpendiculaires et une rue piétonne. La plupart des commerces se trouvent dans cette partie de la ville sud. L'activité commerciale y est néanmoins limitée, les magasins étant installés sur de petites surfaces. Le long de ces deux artères, les trottoirs sont larges. Il s'agit du noyau de la vie quotidienne de Mitrovica, où se regroupent tant les nationalistes que les modérés dans des cafés géographiquement bien déterminés. Le long de l'Ibar, l'urbanisation est très limitée. Sur la rive même, on trouve une sorte de no man's land. Sur les côtés du pont ouest, on trouve à l'est le gymnase et à l'ouest le centre culturel, deux bâtiments assez hauts qui offrent un excellent point de vue sur les deux rives de l'Ibar. Mais, on ne trouve plus de constructions le long de l'Ibar avant plusieurs centaines de mètres. A l'ouest, on tombe sur l'ancien quartier rom, totalement détruit [25], qui présente une urbanisation qui lui est propre. Isolé des autres quartiers de Mitrovica, le quartier rom est composé de petites maisons (généralement ne dépassant pas un étage). C'est essentiellement un quartier résidentiel. On y accède par des chemins boueux, aucune voie n'est goudronnée. A l'est, les maisons le long de l'Ibar sont rares. De même que dans le quartier nord, plus on s'éloigne du "centre-ville", plus l'urbanisation est lâche. Néanmoins, on assiste à un phénomène absent au nord de Mitrovica : l'extrême sud de la ville connaît une périurbanisation intense. Ce phénomène récent (dû au conflit) reste pourtant limité dans la mesure où la plupart des constructions ne sont pas achevées [26]. Ainsi, l'urbanisation de Mitrovica sud est en grande partie l'héritage de la période ottomane, avec un quartier central, et de nombreux quartiers résidentiels caractérisés par l'enchevêtrement de ruelles mal entretenues menant difficilement aux habitations et s'articulant sans aucune logique autour des mosquées de quartiers.Cependant, on ne peut arrêter l'urbanisation de Mitrovica à cette simplification : un quartier nord post-communiste aux influences serbes, et un quartier sud hérité de l'époque ottomane. En effet, les influences se sont quand même entremêlées dans les deux parties de la ville ; bien que l'influence ottomane soit peu présente au nord  et inversement, on ne peut pas les nier totalement. Quelques bâtiments s'opposent à cette logique d'urbanisation ségrégationniste. Ainsi, on trouve, par exemple, dans un quartier musulman du sud de Mitrovica, une église orthodoxe construite par l'Eglise serbe. De plus, le cimetière musulman de la ville se situe à l'extrême nord de Mitrovica, en plein quartier serbe. C'est pourquoi, l'urbanisation, bien qu'elle soit en très grande partie déterminée par la coupure de l'Ibar, présente des exceptions qui complique la tâche du militaire, tant dans des opérations de combat que dans des opérations de maintien de la paix. En effet, l'urbanisation est primordiale dans Mitrovica : le milieu urbanisé explique en partie le choix des cibles, des troupes, des itinéraires, des matériels… De plus, il permet de déterminer l'aide à apporter pendant le maintien de la paix. Chaque ville possède ses caractéristiques propres, celles de Mitrovica ne sont que le reflet des difficultés que peuvent rencontrer les militaires en milieu urbain face aux variantes du bâti.

 

 

[1] chiffres extraits de Wackermann, 2000, p. 17.

[2] chiffre extrait de Pelletier et Delfante, 2000, p. 112.
[3] Le terme de "capitale" appliqué à Pristina ne correspond, en fait, à aucune réalité juridique, dans la mesure où le droit international n'a pas encore statué sur la situation du Kosovo. Actuellement, le Kosovo est toujours une province de la Serbie-Monténégro, en attendant une décision des Nations Unies sur l'avenir du Kosovo. Néanmoins, les Albanais du Kosovo utilisent le terme de "capitale" à propos de Pristina, n'admettant pas leur rattachement à la Serbie-Monténégro, en souvenir du gouvernement clandestin mené par Ibrahim Rugova (l'actuel "président" du Kosovo) avant même l'intervention de l'OTAN.
[4] Contrairement, par exemple, à Pristina qui a vu sa population augmenter après la guerre du fait de son nouveau statut politique de ville principale du Kosovo.
[5] Dufour, 2002a, p. 290.
[6] Ce chiffre a dû nettement diminuer suite aux départs de nombreux Albanais, Serbes et représentants des autres minorités nationales pendant le conflit.
[7] La Serbie a organisé un recensement en 1991, mais les Albanais du Kosovo l'ont boycotté. Ce recensement n'a donc donné aucun résultat pour le Kosovo (et des résultats partiels pour la Serbie).
[8] chiffre extrait d'un guide de voyage datant de 1985 intitulé Yougoslavie aux éditions Marcus (Paris).
[9] Le terme de "municipalité" au Kosovo représente un échelon similaire au département en France, il est donc difficile d'estimer la population des villes seules. La municipalité de Mitrovica, par exemple, regroupe non seulement la ville de Mitrovica elle-même, mais aussi des villages qui entourent la ville (comme Suvi Do).
[10] Actuellement, seule Mitrovica sud possède un conseil municipal qui lui est propre, élu par les habitants ; Mitrovica nord étant pour l'heure encore administré par l'UNMIK.
[11] Ce chiffre a été donné dans un rapport effectué par un groupe indépendant : European Stability Initiative (ESI), 2004, A  post-industrial future ? Economy and society in Mitrovica and Zvecan, et People or territory ? A proposal for Mitrovica. Les autorités internationales présentes dans la province se basent sur ce rapport pour l'estimation de la population de Mitrovica (KFOR, UNMIK, OSCE…).
[12] La population de la Serbie-Monténégro était de 10,4 millions en 1991, et elle est estimée en 2004 à 10,7 millions d'habitants.
[13] En effet, le rôle des médias n'est pas négligeable dans l'importance que revêtent ou non Mitrovica et le Kosovo, sur la scène internationale, en fonction de l'intérêt qu'ils leur donnent.
[14] "Etude de la structure, de la coordination et du contrôle de l'usage du sol… dans le développement des villes" (Petroni, C. A. et R. K. Kenigsberg, 1966, Diccionario de Urbanismo, Buenos Aires, p. 146, cité par George et Verger, 2000, p. 475).
[15] L'urbanisation "au sens strict, c'est le processus de développement des villes, en nombre d'habitants, en extension territoriale, en termes de mode de vie." (George et Verger, 2000, p. 475).
[16] Cité précédemment.
[17] Pelletier et Delfante, 2000, pp. 102-105.
[18] Ce "surnom" est ,en fait, le nom utilisé par les cartes de baptême terrain distribuées à tous les militaires de la zone française pour s'orienter. Les points principaux sont rebaptisés par des noms français célèbrent pour faciliter le dialogue entre deux autorités militaires françaises ou pour faciliter la compréhension des ordres.
[19] "L'absence de vitrines, d'enseignes multicolores dans les centres-villes, de grands centres commerciaux dans les périphéries, celle aussi des petits commerces de proximité était un des traits les plus frappants de la physionomie des villes socialistes." (Pelletier et Delfante, 2000, p. 103). Ce phénomène existe toujours à Mitrovica nord, du fait des difficultés économiques et de la situation géopolitique (qui empêchent les investissements dans le quartier serbe).
[20] Ce surnom est non seulement utilisé par les militaires de la KFOR, mais aussi par les habitants eux-mêmes.
[21] La famille désigne ici la famille élargie : en effet, il est de coutume au Kosovo que les parents, les enfants, les grands-parents, et parfois même en ville les cousins (notamment pour ceux qui sont installés temporairement en ville, soit pour travailler, soit pour étudier) logent dans la même maison, ou dans le même appartement. La notion de famille est très importante et présente dans les coutumes kosovares.
[22] Pelletier et Delfante, 2000, p. 121.
[23] Lorsque ces petites ruelles sont goudronnées, elles sont en général pleines de trous, de boue et de déchets (n'étant pas équipées de canalisations ni de systèmes d'évacuations des eaux et des déchets).
[24] et, par conséquent, face à l'artère centrale de Mitrovica nord.
[25] avant même l'arrivée des troupes terrestres de la KFOR.
[26] Les Albanais du Kosovo bénéficient de nombreuses aides des ONG présentes sur le Kosovo, ainsi que des revenus de la diaspora (particulièrement implantée en Allemagne et en Suisse) ; c'est pourquoi, de nombreuses habitations fleurissent aux abords de Mitrovica sud. Mais ces aides ne sont pas suffisantes, et laissent dans le paysage urbain de Mitrovica une trace d'inachevé avec de nombreuses constructions non terminées en périphérie des quartiers albanais.

 



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